Photovoltaïque : utilisons le bâti !
Electrifier le mix énergétique et protéger la biodiversité : France Nature Environnement Centre-Val de Loire est résolument engagée dans la transition énergétique qui repose sur 3 piliers : mettre l’accent sur la sobriété et l’efficacité énergétiques et tourner le dos aux énergies fissibles et fossiles grâce aux énergies renouvelables.
L’utilisation des panneaux solaires photovoltaïques (PV) apparaît, pour France Nature Environnement Centre–Val de Loire, comme un élément essentiel à cette transition. Cependant, afin que le développement de cette filière soit le plus vertueux possible, il est essentiel de prendre en compte les enjeux environnementaux, notamment de biodiversité, et de créer un échange constructif entre les associations de protection de l’environnement et les porteurs de projets.
6 recommandations pour une meilleure gestion de la biodiversité
Le groupe de travail régional mis en place à ainsi proposé 6 recommandations pour limiter l’impact des panneaux solaires photovoltaïques sur la biodiversité :
- Totale approbation des projets de photovoltaïque sur ombrières, toitures existantes et futures (ces dernières devant démontrer leur propre usage qui ne soit pas lié à la seule production photovoltaïque) ;
- Étude systématique d’infaisabilité lors de construction de nouveaux bâtiments pour l’installation de PV en toiture ;
- Approbation des projets de PV au sol dédiés à l’autoconsommation de maison individuelle et isolat ;
- Étude avec une APNE (Association de Protection de la Nature et de l’Environnement) sur la biodiversité au cas par cas pour les projets de PV au sol sur les milieux dégradés : friches (industrielles, artisanales, commerciales, militaires) ou carrières et anciennes décharges réhabilitées. Dans le cas d’une acceptation du projet, le suivi des aménagements favorisant la biodiversité est obligatoire pendant une période de 10 ans ;
- Stricte opposition aux projets de PV au sol sur des milieux naturels classés (Natura 2000, ZNIEFF, NS, APPB), des zones humides, des prairies, des espaces boisés ou cultivés, y compris les jachères et friches agricoles ;
- Opposition aux projets de PV sur des milieux aquatiques tant que les impacts n’auront pas été mieux définis.