Plantes en cours de croissance
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Notre histoire

 

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Fondée en 1980, France Nature Environnement Centre-Val de Loire (anciennement Nature centre) est la Fédération Régionale des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement en région Centre-Val de Loire. Au travers de ses différentes missions elle s’est donné pour objectifs la protection, la conservation et la restauration de la biodiversité dans une perspective d’un développement sociétal soutenable pour la planète.

Forte des 16 associations locales qui lui sont affiliées, elle est reconnue comme l’interlocutrice des collectivités et administrations en région Centre-Val de Loire.

FNE Centre-Val de Loire est affiliée à France Nature Environnement, sa fédération nationale depuis 1980, et agréée pour la protection de l’environnement depuis 1984.

1980-1990
une 1ère période militante

 

6 associations départementales se regroupent afin de coordonner leurs actions et communiquer sur les dossiers pluri-départementaux qu’elles suivent. Elles fondent la Fédération Régionale des Associations de Protection de l’Environnement du Centre (FRAPEC), déclarée à la préfecture du Loiret le 15 février 1980.

Rivage de la Loire

La sauvegarde de la Loire

Le Val de Loire vit à l’heure nucléaire : les réacteurs produisent leurs premiers kilowatts, les centrales de la seconde génération sont en cours de construction à Chinon, Saint-Laurent, et Dampierre-en-Burly. L’autre sujet préoccupant de l’époque est l’aménagement hydraulique du fleuve. L’Association Nationale pour l’Etude de la Communauté de la Loire et de ses affluents (ANECLA) réclame pas moins de 15 ouvrages ! L’Etat accorde alors des crédits pour, notamment, éviter aux centrales qui sont de grosses consommatrices d’eau de se retrouver « à sec ».

 

Le Colloque Loire

La toute jeune FRAPEC organise le colloque « L’écologie et l’aménagement de la Loire », événement fondateur de la fédération, en novembre 1980 à Tours. L’objectif  est d’établir un « bilan des connaissances sur les différents paramètres écologiques du bassin de la Loire » afin que ceux-ci soient pris en compte « dans les opérations d’aménagement et de gestion du fleuve ».

Hérisson européen

Premiers pas

En 1981, le Gouvernement décide de mettre en place des « états généraux de l’environnement » dans toutes les régions. La FRAPEC qui, grâce à l’organisation du Colloque, est désormais reconnue, est sélectionnée pour les organiser en Région Centre. Ils se tiennent en 1982 à Orléans. La FRAPEC s’organise et embauche ses 2 premiers salariés en qualité d’objecteurs de conscience. La 1ère « feuille de liaison »,  destinée à maintenir le lien entre des membres disséminés à l’échelle régionale, est éditée sur papier recyclé en mai 1983.  En 1984, la « feuille de liaison » laisse sa place à « Nature Environnement en région Centre », un peu plus dense, un peu mieux mis en page. Et disponible sur abonnement. Une nouvelle série de « Nature Environnement », « Pour que vive la Loire », paraîtra à partir de mars 1991.

La création de Loire Vivante

La création de Loire Vivante

Dès la création par l’Etat d’un Etablissement Public pour l’Aménagement de la Loire et de ses Affluents (EPALA), la FRAPEC réagit et demande un siège au sein de l’EPALA, comme les statuts le permettent mais cela ne lui sera pas accordé. Dans le même temps le programme hydraulique s’accélère, et en février 1986 un accord tripartite est signé entre l’EPALA, l’Etat et l’Agence de bassin Loire-Bretagne.

L’idée d’un outil de combat spécifique à la Loire germe au sein de la FRAPEC. Loire vivante, dont l’objectif est de rassembler le maximum d’acteurs écologistes, naît le 14 juin. La FRAPEC, que Jean Louis Sénotier représente, assure la coordination. Début 1987, Christine Jean, jeune biologiste de formation, est embauchée, elle reprend la coordination de Loire Vivante.
Il est urgent de rassembler des informations et de « faire procéder à des contre-expertises hydrauliques, économiques, archéologiques et paysagères du projet d’aménagement global de l’EPALA. La stratégie de Loire Vivante n’est plus d’opposer des arguments « naturalistes » (comme la protection des sternes) aux arguments technocratiques de l’EPALA, mais de démonter méthodiquement son argumentaire technique et scientifique.

Dans cet objectif, Jean-Louis  Sénotier fait rentrer à Loire Vivante Bernard Rousseau, un scientifique, membre du Comité de bassin Loire Bretagne, et vice président de la FRAPEC. Travail des dossiers, sensibilisation des journalistes, Nature Centre devient une plaque tournante du combat Loire, et ceci d’autant plus facilement que la proximité de Paris favorise le déplacement des journalistes : et ils furent nombreux à venir à Orléans admirer les rives de la Loire. Un système bien rodé pour les journalistes se mettra en place, avec présentation d’arguments techniques, de documentations, d’organisation de visites des déversoirs et des vals inondables, des repères de crues, avec informations sur le réseau associatif qui œuvre depuis le Mont Gerbier de Jonc jusqu’à l’estuaire de la Loire.

Quelques dates

  • Août 1989
    Nature Centre organise avec Loire Vivante pendant 15 jours l’opération des « Marcheurs de l’eau ». Portée à dos d’homme vers la mer, l’eau de la Loire est prélevée à chaque étape depuis les sources du Mont Gerbier de Jonc jusqu’à son estuaire à Nantes : énorme succès pour Loire Vivante, la revue de presse en témoigne.
  • Février 1990
    Loire Vivante est reçue par Michel Rocard à Matignon et présente ses revendications. B Rousseau, Président de Nature Centre, est présent et remet au premier Ministre deux flacons d’eau d’un vert éclatant, puisée dans les barrages de Villerest et de Grangent, fortement eutrophisés. Impressionné par le niveau de pollution de ces barrages, le Premier Ministre s’y référera souvent dans ses décisions.
  • Août 1990
    Pendant 15 jours, sur le modèle « des marcheurs de l’eau » mais en remontant le fleuve, nouvelle opération organisée par Nature Centre avec Loire Vivante, depuis Nantes jusqu’aux sources de la Loire et de l’Allier : « la remontée du saumon ». Le voyage se termine par le dynamitage symbolique de l’effigie du barrage de Poutès Monistrol, obstacle à la migration des saumons, suivi d’une fête sur le site de Serre de la Fare. Là aussi grand succès pour Loire Vivante.
  • Septembre 1991
    Nature Centre organise la fête de l’eau à Orléans en bord de Loire. Une pyramide de 3 mètres de haut est construite ; sur des supports, les militants de Loire Vivante installent des échantillons d’eau polluée, prélevés en rivières ou en sortie des stations d’épuration ou ailleurs, on crée ainsi la pyramide des eaux polluées de France. Théodore Monod, l’homme du désert,  préside la manifestation et c’est au pied de cette pyramide des eaux polluées que le sage délivre son message.
1990 - 2000
un temps d'institutionalisation

 

  • Interrogations (1990-1994)
    Beaucoup de « naturalistes » s’étaient transformés en militants ligériens, d’autres ne se retrouvaient pas dans ce combat pour la Loire. La période 1990-1994 est un temps où l’on se cherche, où l’on découvre des thématiques nouvelles (Air, Energie, Déchets, …), tout en gardant un œil sur la Loire. Le Président de l’époque, Bernard ROUSSEAU, annonce son départ en février 1991. Il devient administrateur de France Nature Environnement, puis Président de mars 1999 à décembre 2004. Un directeur est alors embauché à Nature Centre pour piloter les projets et coordonner les actions de la fédération.
  • Le plan Loire Grandeur Nature (1994)
    L’Etat et l’EPALA co-signent le Plan Loire Grandeur Nature (1994-2000), qui représente un tournant dans l’histoire du fleuve. Si un volet hydraulique subsiste, il n’est plus question de chercher à « dompter » la Loire. Le Plan 2 (2000-2006), portant la marque de Dominique Voynet, mettra l’accent sur la reconquête des milieux naturels. Après un échec en 1999, la Loire est finalement inscrite au Patrimoine de l’Humanité le 30 novembre 2000, lors d’une assemblée de l’UNESCO à Cairns (Australie). Le rôle joué par les défenseurs de la Loire a été reconnu par la remise du prix Goldman de l’environnement en 1992 à Christine Jean. Nature Centre, ses militants et ses salariés y ont largement contribué.
  • Le conservatoire régional du patrimoine naturel
    Fin 1980, la région Centre est la seule région à ne pas posséder un conservatoire régional du patrimoine naturel. Suite à une sollicitation des « créateurs » du 1er conservatoire (en Alsace), Nature Centre s’implique et décide de « porter » le projet et de créer le conservatoire. Le but est d’acheter ou de louer, et de gérer des espaces naturels, réputés pour leurs qualités biologiques ou esthétiques. Une structure indépendante est créée, qui assure la gestion de l’ensemble. La Région finance les frais de lancement. C’est la première fois que Nature Centre perçoit de l’argent du Conseil Régional. Fin novembre 1989 se tient le premier congrès de la Fédération des conservatoires régionaux. Une réunion constitutive du conservatoire de la région Centre a lieu le 27 octobre 1990. L’inauguration officielle se déroule en 1991. L’île de la Folie, à Chaumont-sur-Loire, sera le premier achat du conservatoire.
Salamandre

La Conférence régionale de l’environnement

La même année 1991, la région crée sa propre Direction de l’Environnement. Daniel Muselet, ancien président de Nature Centre, en est le premier directeur et il a pour projet  de constituer une assemblée tripartite (1/3 d’élus, 1/3 d’associations, 1/3 de personnes qualifiées) qui guiderait la politique de la région en matière d’environnement. Le Préfet soutient l’initiative mais pose comme conditions de faire vivre la coordination des associations à l’intérieur de la structure pour avoir des positions construites cohérentes et avoir des moyens pour mener les actions.  Une politique contractuelle voit le jour et révolutionne la façon de gérer les fonds publics. Nature Centre se voit proposer des « contrats verts » par la Région : réalisation d’études, chantiers sur le terrain, actions pédagogiques en direction du public ou des scolaires en constituent le menu. …).

Partenaire de l’Etat

En ce début des années 90, deux nouvelles structures voient le jour : la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) et la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et l’Environnement (DRIRE). Ces nouveaux acteurs sont appelés bien souvent à prendre des décisions, et les écologistes se positionnent en partenaires à même d’apporter une expertise technique. Nature Centre apprend ainsi à s’institutionnaliser, en s’asseyant dans les commissions, au milieu des fonctionnaires de l’Etat, où elle est censée apporter son expertise technique, mais elle a parfois du mal à se faire entendre lorsque certains lobbys sont en jeu (agriculture, chasse, …)

Déchets

L’affaire de Charenton

De 1994 à 1996, Nature Centre participe à l’élaboration du plan régional des déchets spéciaux avec la DRIRE. Il s’agit de s’impliquer dans la rédaction de ce plan, d’étudier notamment l’implantation d’un « centre de stockage de déchets ultimes stabilisés » (CSDUS) dans la région Centre. Il y a 6 groupes de travail à la DRIRE, et Nature Centre est présente dans tous les groupes. Un partenariat avec la société France Déchets sera formalisé le 29 avril 1996 par une convention pour 3 ans incluant une participation financière en échange de laquelle Nature Centre s’engage à mener des actions de sensibilisation sur les déchets auprès du public dans la région. C’est la première fois que Nature Centre se lie à une société privée. Une polémique naît autour d’un projet de création de centre à Charenton dans le Cher par France déchets. Nature Centre se retrouve en porte-à-faux et son « indépendance » est mise en doute. La convention avec France Déchets est finalement dénoncée le 15 décembre 1997.

Nuages et coucher de soleil

Le lien Santé / Environnement

La loi votée en 1996 reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé, et oblige toute agglomération de plus de 100.000 habitants à mesurer le niveau de pollution. En 2000, la loi sera étendue à l’ensemble du territoire. Nature Centre participe à la création de LIG’AIR, le 27 novembre 1996, constituée sous forme associative et mandatée pour assurer la surveillance de la qualité de l’air dans la région. Nature Centre réalise une « Expo Air » qui fera, par la suite, le tour de tous les réseaux en France. A partir de 1999, Nature Centre est particulièrement active dans l’élaboration du Plan Régional sur la Qualité de l’Air (PRQA) et innove en introduisant la notion du risque sanitaire. La fédération est également à l’origine d’une étude épidémiologique, présentée en 2006, traitant de l’impact de l’ozone sur les personnes souffrant d’insuffisance respiratoire : une première en France. Sur la question des pesticides, qui polluent l’atmosphère, Nature Centre a aussi une attitude pionnière. Dans le Centre, des études menées sur les eaux de pluie confirment l’inquiétante teneur et les pesticides d’origine agricole sont en ligne de mire. A partir de 2003, Nature Centre intervient dans la préparation des Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) et insiste pour que le réchauffement climatique et la prise en compte des émissions de CO2 y soient intégrés.

Cygnes en pleine croissance

Le Centre de sauvegarde de la faune sauvage (1986-2002)

Le Centre ouvre en 1986 à Saint-Jean de Braye, et le public prend l’habitude d’apporter des animaux blessés, des oiseaux victimes de dénichages, etc. En 1990, il y a 220 pensionnaires, et 120 dans les antennes de Vierzon et Châteauroux. Une volière de 35 mètres de long est construite et le Centre obtient le certificat de capacité indispensable pour avoir une existence légale. En 1994, des travaux de rénovation sont entrepris, le site est alors transformé en centre de transit jusqu’en avril 1997, date de l’ouverture du nouveau centre de soins. Il y aura jusqu’à 550 pensionnaires. Après soins, 40% des animaux sont relâchés. Faute de moyens financiers, le centre de soins disparaît en 2002.

2000 - 2022
Une capacité d'action toujours éprouvée
Coccinelle

Les zones naturelles et la biodiversité

Dans les années 2000, Nature Centre crée une banque de données sur les habitats et les espèces de la région (ODONAT). Elle est utilisée par la majorité des associations fédérées et continue d’être alimentée régulièrement.

La fédération travaille à l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de la seconde génération. Au 31 décembre 2004, malgré les problèmes de trésorerie, plus de 350 sites sont proposés par les associations du réseau. Néanmoins en 2005, la convention ZNIEFF entre la fédération et la DIREN n’est pas reconduite.

Champs de blé

La question agricole

En décembre 1999, Nature Centre participe à un séminaire de réflexion sur les milieux naturels, organisé par FNE. champs ble et maisLa fédération est peu organisée sur ces questions agricoles, en dehors de son réseau « eau » qui travaille sur la mise en place des SAGE. Progressivement Nature Centre avance sur le sujet et met en place un réseau « agriculture ». Un guide méthodologique permettant de réaliser un diagnostic d’évaluation de la biodiversité sur les exploitations agricoles a été mis au point par les Naturalistes Orléanais. Nature Centre négocie avec les agriculteurs et une trentaine de diagnostics seront effectués par 3 des associations du réseau et financés par la Région en 2006. L’idée d’un Observatoire régional de la biodiversité commence à faire son chemin.

L’outilthèque

Nature Centre dispose également d’un centre de prêt d’outils pédagogiques à vocation régionale, sur des thèmes aussi divers que les déchets, l’air, l’énergie, et sur des supports variés (du CD Rom à la mallette pédagogique…). Depuis le début 2000, l’activité n’a cessé de se développer mais suite aux restructurations internes, l’outilthèque sera transférée, courant 2008, chez Loiret Nature Environnement qui en assure désormais la gestion.

 

A la croisée des chemins

Le gouvernement mise sur les emplois jeunes et la plupart des  associations doublent leurs effectifs. Nature Centre va compter jusqu’à 10 permanents, et prend alors des allures de PME : il faut bâtir des profils de postes, faire passer des entretiens, rédiger des contrats de travail, calculer des coûts salariaux, bref il faut apprendre la gestion des ressources humaines. Si le nombre des permanents a explosé, celui des bénévoles ne s’est pas modifié. Les salariés ont un niveau d’expertise que les bénévoles qui, outre leur travail quotidien, siègent déjà dans les nombreuses instances régionales (Conseil Economique et Social, Conférence de l’environnement, Comité de Bassin Loire-Bretagne, conseils d’administrations divers), n’ont plus le temps d’acquérir. Certains dossiers, comme celui de l’air, deviennent de plus en plus techniques.

En 2002, le gouvernement décide de supprimer les emplois jeunes et incite les associations à se tourner vers les collectivités locales. Le monde associatif est déstabilisé et, en 2005, Nature Centre est contrainte de supprimer 2 postes et demi. La note suivante apparaît alors dans son rapport d’activités de 2005 : « Le désengagement de l’Etat est également assorti d’une pression très forte pour que les associations de protection de la nature et de l’environnement trouvent les moyens de leur fonctionnement en proposant des « prestations », en intégrant le « marché ». Une telle orientation serait contraire à l’éthique du mouvement associatif, ferait perdre aux militants ce rôle si précieux de médiateur et d’animateur du débat public, pour transformer les associations en bureaux d’études, ou en entreprises de communication à vocation commerciale, désertées par l’engagement citoyen ».

Cistude d'europe

La création de l’Ecopôle

En 1997, Nature Centre lance l’idée d’un rassemblement du monde associatif de l’environnement sur un seul lieu. Ainsi sont pressentis France Nature Environnement, la Fédération Nationale des Conservatoires du Patrimoine Naturel, le Conservatoire Régional du Patrimoine Naturel, Nature Centre et le GRAINE. De plus, après un soutien de l’Etat, de la Région, de la Ville d’Orléans, plusieurs projets émergent comme devenir un centre régional de ressources sur le développement durable, offrir une vitrine des associations de niveau national et régional oeuvrant dans le domaine de l’environnement, développer la formation des acteurs et la sensibilisation du public. Enfin, aujourd’hui, et même si l’hébergement n’est toujours pas d’actualité, un Ecopôle virtuel est né, en relation étroite avec la Région, fondé sur la volonté de mobiliser la population régionale autour des questions d’environnement et de développement durable (formation des permanents et des bénévoles, actions d’information, diffusion de produits de sensibilisation et d’information, mise en œuvre d’un observatoire du patrimoine naturel de la Région Centre, état des lieux des lacunes en terme de connaissance, de vulgarisation et de diffusion dans le champ de l’environnement à destination de la Région).

La fédération se réorganise

Après les années bouillonnantes de 2000, les subventions ont baissé et la fédération, malgré les déclarations tous azimuts sur le développement durable, accuse le coup. Après une diminution importante du personnel, Nature Centre décide de repenser son organisation. C’est l’objet d’un séminaire interne de février 2008 qui oriente son action en concentrant d’une part son rôle de coordination auprès de ses associations fédérées et d’autre part en revendiquant clairement son attitude militante. Ainsi, elle choisit de renforcer ses activités autour de trois pôles majeurs que sont la biodiversité, l’agriculture, l’eau. Ces orientations ne laissent pas de côté pour autant des réflexions et des réactions sur le changement climatique, l’énergie et les transports…

 

Des actions exemplaires

C’est ainsi que Nature Centre se distingue sur de nombreux dossiers d’actualité : la réduction de l’usage des pesticides, des manifestations contre l’ouverture de l’autoroute A19, sa participation aux plans régional santé environnement, sur les déchets spéciaux, sur la qualité de l’air. Son travail collégial avec ses associations affiliées lui permet de promouvoir plusieurs dispositifs du Grenelle comme la trame verte et bleue, les plans climats territoriaux, la place de l’éolien, la dynamisation de l’agriculture biologique, la certification forestière PEFC